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Paris Brest Blog

18 mars 2006

Régie Publicitaire Bretonne

Cela faisait longtemps que j'y pensais et voici ma régie publicitaire bretonne :

Publicite Affiliation

Bonne visite

a bientôt

Kereven.

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6 février 2006

Search Football

Pour ceux qui aiment le sport

Search Football

Bonne visite !

Kereven

28 janvier 2006

La Suite

la suite du Voyage en Estonie se trouve ici : Récits Libres

Kereven.

30 décembre 2005

Et puis...

Bonne année !

Kereven.

30 décembre 2005

Le Bienvenu

On pénétrait dans la propriété par un portail de bois, qui se composait de trois portes. Deux d’entre elles s’ouvraient en quinconce, pour livrer passage aux véhicules, la troisième, plus petite, donnait accès aux piétons. L’ensemble était soutenu de barres de bois et de fer, formant une armature solide aux battants du portail. Des tiges de fer s’enfonçaient en terre pour maintenir close la construction. Enfin, couronnant cet enchevêtrement de barricades, du fil de fer barbelé retenait en couronne le haut du portique.

Une fois passé ce portail, on entrait dans une cour à l’aspect crasseux. Un examen attentif permettait de confirmer cette première impression. Elle était effectivement très sale. Immédiatement un berger allemand débile arriva en aboyant. Il se posta à un mètre de moi, tournant autour, me regardant du coin de l’œil en grognant. Soudain, il resserra son cercle et se mit à tourner sur lui-même, comme s’il souhaitait attraper sa queue dans sa gueule. Derrière lui apparu une femme.

C’est alors que je fis la connaissance de Ene Koppel. C’était une femme d’une trentaine d’années, d’un physique très commun (et fort peu attirant, du reste), sympathique, mais incroyablement mal arrangée. Elle portait un pantalon blanc à motif de marguerites, sale. Elle allait le porter plusieurs jours encore. Son pull rose, imitation vieux chemisier, tout aussi propre, était accompagné d’un blouson monoprix bleu clair à reflets marron crasse. Ses chaussures, enfin, étaient des charentaises de ville, du moins cela y ressemblait, mais vu l’état, je ne pouvais m’en assurer. Elle paraissait néanmoins très gentille, accueillante, charmante. Elle m’adressa la parole dans un anglais pas très académique. Le mien à l’époque n’était guère mieux, mais nous pûmes nous comprendre. Dans le peu d’arrière-cour que je pouvais voir, se trouvait en faction un gros chien noir, avec des reflets de crasses blanches, ce qui lui donnait un air patiné. Ce chien était tellement sale, qu’un jour, m’approchant, je crus lui compter cinq oreilles. Après un examen un peu plus attentif, il ressortait que trois d’entre-elles n’étaient autres que des touffes de poils collés.

Madame Koppel me fit entrer dans une maison, qui de l’extérieur ressemblait plus à un blockhaus qu’à un pavillon de banlieue. On distinguait l’habitation, de ce tas de béton informe, par le fait qu’une baie vitrée noire aux carreaux sales occupait un pan de mur. Le bâtiment d’un étage comportait une cave aux rares soupiraux, où étaient entreposées tout un tas de saloperies. Pour accéder à la maison, il fallait emprunter un petit escalier en colimaçon, qui débouchait dans une entrée, regorgeant de chaussures de toutes sortes. On me fit me déchausser. Peut-être était-ce là, une ultime tentative de limiter l’invasion de toutes les crasses dans la maison ? Cela était vain, les chiens étant roi en leur demeure.

Puis on entrait dans la cuisine. L’évier était un lavabo de salle de bain qui n’avait de deux robinet, l’un pour l’eau froide, et l’autre pour l’eau froide. Il n’y avait pas d’eau chaude. Il y avait un lave-inge, qui, quand il ne fonctionnait pas, soit en permanence, servait de table de préparation pour les repas. Quelques placards renfermaient les rares denrées alimentaires que la famille consommait. Au fond se trouvait une table minuscule sur laquelle l’on mangeait. Posé à côté de la table, une cuisinière et un four micro-onde remplissaient le dernier coin de la pièce. Près de la table, une deuxième porte permettait enfin d’accéder au salon.

Ce dernier était un havre de mauvais goût. Certes, les biens d’équipement et les produits vendus dans les magasins n’étaient guère plus beaux, mais je pus constater, ailleurs, d’esthétiques recherches avec les moyens du bord. Ainsi, dans cette pièce, trônaient un canapé trois places, deux fauteuils et un tabouret canapé, sorte de pouf local. Ils étaient posés sur un tapis. Les canapés étaient agencés face à un grand meuble vitrine, dans lequel s’entassait un fourbi assez original. Ils étaient d’une matière imprécise, qui ressemblait à de la laine. Je me posai alors la question de savoir si ce dernier était le résultat des longues soirées d’hiver, entre deux pulls et trois chaussettes. La saison claire étant courte dans ces régions, et les problèmes énergétiques importants, il me semblait qu’il avait été conçu dans le noir. Outre sa matière, peu commune par chez nous, il était marron et recouvert d’un drap orange. Quelques coussins d’aspect identique étaient posés ça et là, apportant une touche de gaîté dans cet intérieur. Et ce meuble, face aux canapés, de formica marron, était une grande vitrine mettant en valeur la vaisselle de luxe de la famille. J’admirais, lorsque mon hôtesse m’en fit part, les étiquettes « cristal d’Arques » qui restaient collées aux objets. J’appris par la suite, qu’ils avaient été achetés dans un bazar russe et que, pour faire « chic », on n’ôtait pas les étiquettes, afin que, sur la durée, chacun sache leur chance.

Sur le côté avait été maçonné un poêle en céramique marron, qui servait de présentoir à bibelots, si l’on peut encore appeler cela ainsi : coquillages exotiques oranges, souvenirs de vacances…

Enfin, derrière le canapé, une grande table ronde, en formica également, recouverte d’une nappe en « dentelle de laine » au motif de marguerite, prenait le reste de la pièce. Un poste de télévision russe, sur une table à roulette se tenait en embuscade près de la table ronde. Et face à la porte de la cuisine, une autre ouvrait sur une dernière pièce, la salle à manger.

Le plafond était recouvert de papier peint orange à ramages marrons, tuant le peu de lumière naturelle que la collection de rideaux de dentelles superposés laissait passer à travers les vitres. Tout cela convenait parfaitement au cadre général de la pièce. Il n’y avait aucune faute de bon goût dans leur mauvais goût.

La salle à manger, qui jouxtait le salon était relativement dénudée : des murs aux papiers peints blanc à motif floraux, une autre vitrine de saloperies et une grande table ovale en faux marbre. Je n’ai mangé qu’une fois dans cette pièce, qui restait, au demeurant, très inhospitalière.

L’autre porte, qui dans l’entrée ne donnait pas sur la cuisine, desservait la chambre dans laquelle je dormais et la salle de bain. Ma chambre était minuscule et leur servait habituellement de bureau. Je dormais sur un canapé orange fort étroit et d’où mes pieds dépassaient. Il y avait une petite bibliothèque remplie de films d’aventure américains Quelques livres, eux aussi alignés, tenaient la rangée de films bien droite, leur but semblait être cela. Ce fut d’ailleurs la seule bibliothèque que je pus voir chez eux, mais jamais je ne pus accéder à l’étage. La fenêtre de cette pièce donnait sur l’arrière cour, le domaine des deux chiens. Et ces deux « connards de clébards » aboyaient à chaque passant. Je ne pus dormir mon saoul, la rue était passante le soir, empruntée par des bandes, pareilles à des hordes de skin-heads patibulaires. Le plafond de ma chambre, quant à lui représentait des losanges de bois, imitation marqueterie.

La salle de bain comprenait un unique lavabo. Elle était séparée des toilettes par un minuscule renfoncement, mais une seule porte donnait accès aux deux pièces. Une pomme de douche sortait du robinet de ce lavabo. Au dessus, une étagère remplie de shampoings fermés encadrait l’ensemble. Il était étonnant de voir le nombre de bouteilles. Elles ne semblaient pas servir le moindre du monde. Ici encore, l’eau était froide. Il fallait par conséquent beaucoup de courage pour se laver, sachant que la température ambiante la plus chaude que je connus cette année-là fut treize degrés Celsius, mais généralement on tournait autour de huit ou neuf.

Après ce tour du rez-de-chaussée, n’ayant jamais eu l’occasion de visiter l’étage, ni la dernière pièce, contiguë au salon, et dont l’entrée se faisait par la salle à manger, le mari rentra. Il s’appelait Rein et ressemblait à un singe. Une moustache sale, mal rasé, il était hideux et fort poilu. Il véhiculait autour de lui une odeur plutôt nauséabonde et portait le même jean sale, trop grand pour lui (ou trop large) qui lui tombait sur les fesses, qu’il avait grasses.

Un couple d’ami arriva à son tour. Nous passâmes tous dans la salle à manger, assez rapidement. Une fois à table, la mère de madame Koppel, petite vieille suspicieuse, apparu soudainement de la cuisine où elle préparait le repas, sans manger avec nous. Je n’avais pas été présenté et ne le fus pas ce jour là. Nous dînâmes de pommes de terre, de tomates, de pain, au goût infâme de vieille vinasse, et de saucisses faites de chair à farce. Durant ce repas, personne ne souffla mot, on mangeait. Et c’est ainsi que l’on me souhaita la bienvenue.

Après le dîner, nous retournâmes dans le salon. La télévision y était allumée, ce qui nous occupa. C’était un feuilleton : Santa Barbara. Chaque jour, le même épisode repassait. Il était sous-titré et en version originale. Une femme, en fond sonore, lisait les dialogues sur un ton monocorde, sans même respecter le rythme des conversations, ni modifier son intonation en fonction du sexe des protagonistes. Ainsi hommes et femmes s’exprimaient avec cette même voix, qui, visiblement, attendait avec impatience la fin du film pour se taire. Toute la famille et le couple d’ami regardaient la télévision, sans me voir. Je suivais également, sans rien comprendre au film.

J’allais finalement me coucher, je n’avais quasiment pas dit un mot depuis mon arrivée, personne ne m’avait posé la moindre question et je devais passer mes vacances chez la famille Koppel. Je venais également de faire plus d’un millier de kilomètres dans la journée.

Copyright : JPJ.

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22 décembre 2005

Joyeux Noël

Bonnes fêtes à ceux qui le veulent !

Kereven.

19 décembre 2005

Le Voyage

Je me réveillais vers six heures du matin, ce 16 août 1994. Après une bonne dose de café, j’entrevoyais enfin le jour. Avec ma lenteur habituelle, il me fallut, ce matin là, une heure dix pour me préparer. Je ne m’étais donné que trois quarts d’heure. C’est donc en très grande hâte que je partis.

Dans la rue, les passants se moquaient de moi. Un garçon mal peigné, chargé d’un sac à dos trop grand pour lui et qui marchait en sautant ! Le trajet fut long jusqu’à la Gare du Nord… Dans le R.E.R. qui m’amenait à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, j’étais encore inquiet du retard que j’avais contracté. Pour me rassurer, le train s’arrêta plusieurs fois sans explications, et suffisamment longtemps pour que je m’énerve.

Finalement, arrivé à Roissy, je fus soulagé de voir que tout se passait bien. La navette me déposa juste devant ma porte d’embarquement. Je retirais mon billet, fis enregistrer mon bagage. A la douane, je n’eus aucun problème.

Une demi-heure plus tard, je me retrouvais dans l’avion. Je commençais seulement à ressentir le vague à l’âme des solitaires. Partir en Estonie, seul, sans parler la langue était une entreprise peu commune à cette époque pour un jeune homme de dix-neuf ans.

Le vol se fit sans encombre, au début. J’éprouvais néanmoins quelques sensations désagréables, lorsque je regardais la terre, à travers le hublot. Mon vertige congénital était prompt à se déclencher à la moindre perspective osée. Pour conjurer le mal qui me prenait, je détournais mon regard et admirais l’océan de nuages que nous traversions depuis peu.

Je me demandais alors, si ces formes gazeuses extravagantes et pittoresques – cela ressemblait aux parcs naturels américains ou le sol est sculpté par l’érosion – n’étaient pas la parfaite représentation du relief qu’elles survolaient. Lorsque la nappe nuageuse, par plaque se distendait, j’apercevais le contour de la Plaine du Nord, du Benelux, de la Mer du Nord, du Danemark puis de la Baltique.

Mais tandis que le pilote annonçait à la radio, notre prochaine arrivée à Helsinki en Finlande, l’avion se mit soudainement à trembler, comme une feuille. Il était sûrement secoué par les trous d’air et les perturbations atmosphériques dues à son couloir aérien. J’eus cependant une peur effroyable, me demandant si nous allions pouvoir atterrir.

Nous arrivâmes néanmoins à l’aéroport d’Helsinki sans autres problèmes. A la douane, on me demanda combien de temps je souhaitais rester dans le pays. Le douanier fut surpris de ma réponse. Je quittais la Finlande dans l’heure.

Je pris un taxi jaune, le taxi du pauvre. Pourtant luxueux, il n’était pas cher. Son prix devait donc être proportionnel à la conduite, assez surprenante de son chauffeur. Ce dernier me déposa dans un port, qui semblait être le bon, mais mes connaissances linguistiques dans la langue autochtone étaient plus que limitées, pour m’en assurer pleinement.

Je m’adressais à un comptoir, en anglais, où l’on m’annonça que le bateau que je devais prendre n’existait plus. Un autre navire cependant le remplaçait, mais dans un autre port de la ville. On m’indiqua le chemin sur un plan et je partis dans le froid. Helsinki n’est pas une ville particulièrement chaude l’été, en tout cas cette saison là. Je me rendais à pied à la douane. Helsinki paraissait une belle ville, mon temps étant compté je n’eus pas le temps de visiter.

Je passais la douane. Le douanier finlandais me regarda étrangement. A plusieurs reprises il compara la photo de mon passeport, me dévisageant avec précision. Puis il me laissa passer. Dans le bateau, j’eus d’emblé le mal de mer et la traversée durerait deux heures.

Arrivé à Pirita, l’un des ports de la ville de Tallinn, je fus à nouveau la proie d’un douanier, cette fois-ci estonien. Héritier des méthodes soviétiques, il me fouilla au corps, avant de faire subir à mon bagage le même sort. Quelque peu surpris, je quittais l’endroit.

Je me rendis compte, alors, que j’étais à Tallinn deux heures trop tôt et que l’on ne m’attendait pas encore. Je n’avais évidemment aucune couronne estonienne sur moi. Je dus me rendre à l’évidence que j’étais dans l’embarras.

Perdu dans cette zone de passage, j’avisais un militaire, à l’air un peu idiot, comme beaucoup de militaires, à qui je tentais d’expliquer la situation. Je dois préciser que je ne parle ni russe ni estonien et que lui ne parlait visiblement que ces langues. Après quelques échanges infructueux, il parvint à prendre une bonne initiative. Je le suivais et il m’amena à dans une station de taxi, un peu cachée. Il me mit dans une voiture, parla au chauffeur et ce dernier démarra en trombe, pour me déposer chez la famille Koppel. Après deux ou trois questions, il comprit que je n’étais pas vraiment du coin et entreprit de me faire visiter en boucle les boulevards périphériques de Tallinn, sans le commentaire touristique qui pour le prix aurait pu aller avec. Au bout d’une heure il me déposa au bon endroit, me demandant cinq fois le montant de la course affiché sur son compteur, et en dollars évidemment.

Seul, dans cette rue aux trottoirs d’herbe et de terre, regardant à travers les haies denses d’essences nordiques, j’apercevais de rares magasins, barricadés et blindés, qu’entouraient des files ininterrompues de maisons identiques en brique rouge, comme celles des corons du nord de la France. Mais le quadrillage urbain soviétique ne laissait rien paraître du charme des bourgades françaises. L’impression que je ressentais me rapprochait bien plus de l’idée de fin de terre, de désolation, que de celle des rues illuminées de la capitale française. Ce n’était pas dû aux estoniens, qui faisaient ce qu’ils pouvaient, à cette époque, mais au fait que la plus grande partie de l’année, ces terres étaient enneigées. Par conséquent, les œuvres de paysagistes, les travaux publics ne pouvaient exister que dans les saisons chaudes, de quelques semaines seulement.

C’est alors que je débarquais chez les Koppel, commerçants estoniens.

19 décembre 2005

Un voyage en Estonie

En 1994, dans ma tendre jeunesse, j'ai organisé, pour je ne sais plus pour quelle raison, un voyage en Estonie, où je suis allé seul.

Sur place, j'entreprenais la rédaction d'un carnet de routes. C'est ce récit que va suivre à partir d'aujourd'hui.

Kereven.

5 décembre 2005

La Harpe Celtique

Connue dès l'antiquité (3000 avant JC) la harpe est un instrument répandu sur la quasi-totalité de la terre. La harpe celtique est reconnaissable par sa taille. Relativement petite, on l'appuie sur l'épaule pour en jouer. Elle comprend 32 cordes métalliques. La harpe, supplantée dès 1600 par la cornemuse, a connu des temps difficiles. Les harpistes des pays soumis au Royaume-Uni, furent pourchassés et exterminés par la couronne. Ce n'est qu'au XIX° siècle qu'un regain pour cet instrument en a permis un retour progressif. En 1966, Alan Stivell réintroduit la harpe dans tous les pays celtiques, mais aussi dans de nombreux pays européens, en faisant résonner à nouveau la harpe celtique, pour la première fois depuis 400 ans.On compte aujourd'hui de nombreux artistes de talents, Cécile Corbel, Christophe Sauniere, Kristen Nogues, Mariannig Larc'hantec.

La harpe bardique est une harpe très petite, possédant peu de cordes. On la tient dans ses mains, pour en jouer. Myrdhin est l'un des isntrumentistes de harpe bardique.

5 décembre 2005

La Bombarde Bretonne

La bombarde est un instrument de fabrication assez simple, qui n'a pas connu beaucoup d'évolution en quelques siècles. Joué en Bretagne uniquement, elle fait partie de la famille des Hautbois, ayant un même type d'anche et une même technique de souffle. Il existe différents modèles de bombarde : en si bémol, sol ou la (avec une gamme à mi chemin entre le mode majeur et mineur) et en do. Provient de la Bombarde Médiévale, elle-même issue de la Chalémie. Un joueur de bombarde est un talabarder (pas un " bombardier " !). Jean Baron est l'un des plus sonneurs de bombarde les plus connus.

La Chalémie est un autre instrument à anche du Moyen-age, avec la Cornemuse.

L'anche du Cromorne, enfermée dans une capsule, n'est pas en contact avec les lèvres.

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